L’esthétique renvoie à l’emploi de procédés utilisés pour entretenir et développer la beauté du visage et du corps dans son ensemble. Ces procédés sont nombreux, et exigent une multitude de connaissances théoriques et pratiques qui font l’objet de formations professionnalisantes en esthétique. Comment sublimer la beauté des autres à titre professionnel ? La réponse dans les paragraphes qui suivent.
Si vous rêvez d’ouvrir votre propre centre de soins esthétiques, deux options s’offrent à vous.
En Belgique, les formations d’esthéticienne se déclinent en cours du jour ou cours du soir, dans le privé ou le public, et peuvent s’échelonner sur 6 semaines, 3 mois, 6 mois, un an, 2 ans, etc. Le passage devant le Jury central au terme de celles-ci est la condition sine qua non pour avoir accès à la profession.
Les humanités techniques en esthétique suffisent pour avoir accès au métier d’esthéticienne. Le passage devant le jury d’État peut donc être éludé. Ces études s’étalent généralement de la 3e ou 4e secondaire jusqu’à la 7e, parallèlement à d’autres cours généraux.
Le Jury central a notamment pour mission de faire passer aux futures esthéticiennes un examen théorique attestant de leurs capacités entrepreneuriales en termes de notions esthétiques. Cet examen se présente sous la forme d’un QCM d’une trentaine de questions sur ordinateur. Comme pour le permis de conduire théorique, le candidat à la profession sait immédiatement au terme des choix multiples s’il a réussi ou non l’examen. La notation se fait selon le système américain : 2 points par bonne réponse, 0 point par abstention et -1 point par mauvaise réponse. Outre le QCM, les participants doivent également pouvoir replacer les différents muscles faciaux sur un schéma.
Les conditions d’accessibilité sont relativement simples : il vous suffit de vous inscrire préalablement et de régler les frais d’inscription pour l’examen. Les inscriptions se font à titre personnel via le site Internet de Bruxelles économie et emploi pour les Bruxelloises, et par le biais du portail de la Wallonie pour les candidates wallonnes. Les sessions d’examen ont lieu plusieurs fois par an.
Le service du Jury central n’est pas compétent en ce qui concerne la préparation aux examens des candidats. Il ne dispense aucun cours et ne procure ni livre ni documentation. Le Jury d’État n’émet d’ailleurs aucune exigence quant à la formation suivie par les candidats : en 6 semaines ou en 3 ans, en autodidacte ou au sein d’un établissement scolaire, cela n’a aucune importance. Ce qui compte, c’est de répondre correctement aux questions, quelle qu’ait été la méthodologie d’enseignement au métier d’esthéticienne suivie pour y arriver.
Dans le cas heureux où vous avez réussi l’examen théorique, vous recevez un document officiel de l’État qui atteste de vos compétences en esthétique. Prémunie de celui-ci, vous pouvez dès lors vous rendre dans l’un des guichets d’entreprises agréés pour recevoir un numéro d’entreprise et pouvoir légalement ouvrir votre propre institut de beauté. Sachez que parallèlement à cela, un diplôme en gestion est nécessaire pour ouvrir son affaire.
En cas d’échec, vous pouvez soit vous réinscrire à l’examen du Jury central et retenter votre chance ultérieurement, soit exercer en tant qu’employée dans un centre de soins esthétiques.
Contactez les collaboratrices de l'École d’Esthétique Julie Ramon en Brabant wallon ! Nous nous ferons un plaisir de répondre à vos questions et de vous relayer toutes les informations relatives à nos formations en esthétique et à l’accès à la profession.
« Comment devenir esthéticienne ? », « Quelles formations en esthétique sont disponibles en Belgique ? », « Quelle démarche entreprendre pour ouvrir son propre centre de soins esthétiques ? » : si toutes ces questions vous taraudent, lisez la suite pour trouver réponses à vos interrogations !
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